Devenir chasseur immobilier est une opportunité de carrière en plein essor, répondant à la demande croissante des acheteurs pour un gain de temps et l’accès à des biens exclusifs. Ce métier, encadré par la loi Hoguet, nécessite une carte professionnelle « T » et une formation continue, offrant ainsi un cadre légal rigoureux et structuré.
Prêt à découvrir les secrets d’une organisation efficace et les outils indispensables pour réussir dans ce secteur dynamique ? Comment choisir le statut juridique idéal ou optimiser sa fiscalité ? Plongez dans notre guide pratique et astuces pour devenir un chasseur immobilier accompli !
Pourquoi le métier de chasseur immobilier est en plein essor
Le métier de chasseur immobilier gagne en popularité grâce à une demande croissante des acheteurs qui cherchent à optimiser leur temps et à accéder à des biens exclusifs. Ces professionnels offrent un accompagnement personnalisé, facilitant ainsi chaque étape du processus d’achat.
Cette tendance répond aux besoins actuels du marché immobilier, où la recherche de biens peut être complexe et chronophage. Les chasseurs immobiliers apportent une expertise précieuse, permettant aux clients de naviguer efficacement dans un marché souvent saturé, tout en bénéficiant d’un accès privilégié à des opportunités uniques.
Respectez-vous le cadre légal ?
Pour exercer en tant que chasseur immobilier, il est impératif de respecter la loi Hoguet n°70-9 du 2 janvier 1970, qui régit les transactions immobilières. Cela inclut l’obtention de la carte professionnelle « T », indispensable pour toute activité de transaction sur immeubles et fonds de commerce. De plus, un mandat de recherche doit être signé avec chaque client avant d’entamer une mission.
En outre, le chasseur immobilier doit suivre une formation continue de 14 heures par an ou 42 heures tous les trois ans. Souscrire à une assurance en responsabilité civile professionnelle est également crucial pour se prémunir contre d’éventuels litiges.
Quel statut juridique choisir pour exercer en indépendant ?
Pour un chasseur immobilier indépendant, le choix du statut juridique est crucial. La micro-entreprise séduit par sa simplicité de gestion et l’absence de TVA jusqu’à 77 700 € de chiffre d’affaires. Cependant, elle impose un plafond de revenus et ne permet pas la déduction des frais professionnels.
En revanche, l’entreprise individuelle (EI) offre plus de flexibilité sans limite de chiffre d’affaires, mais les charges sociales peuvent être élevées. Les sociétés comme la SASU ou l’EURL permettent une séparation claire entre patrimoine personnel et professionnel, avec la possibilité de déduire les charges réelles, bien que les coûts de gestion soient plus élevés.